Je partirai chercher dans une quête insensée un été qui ne s’achève jamais.
J’allume une cigarette, je suis assise en robe d’été sur le canapé rouge.
Une feuille d’olivier et un verre rosé, inondés de soleil et de fumée me font espérer qu’il n’est pas terminé, ce cher Été…
L’Été et son soleil chaud, ma cigarette et ses volutes de fumée, je les voudrais sans fin…
Figer la beauté d’une fin d’été… Je l’avoue comme c’est fou quand la douce poésie de la vie revient chez moi dès que des rayons de soleil se posent là et éclatent par débris sur un verre de vin, un coin de table, un instant suspendu.
Pour moi la vie commence sans date, ni âge mais seulement dans ces instants lents, je voudrais m’y baigner comme dans la mer Méditerranée, ces contrées langoureuses réchauffent mon coeur grand d’amoureuse.
Je partirai chercher dans une quête insensée un été qui ne s’achève jamais.
Je fumerai quoiqu’on en dise mes cigarettes à la chaîne pour célébrer à ma guise, dans les mouvements chaloupées, une danse exquise d’un chant d’Orient, lointain et lancinant.
Et je partirai l’Hiver quitter tous les quais des métros des adieux des grises mines pour trouver ma paix d’un été retrouvée.
Rires illuminées, vie de chat tranquille, je veux croire ce soir que l’Été, sera toujours là mon Idylle…
faire ce qu’il me plait