olivier rosé été instant vivre ecrire
Ecriture

Je partirai chercher dans une quête insensée un été qui ne s’achève jamais.

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J’allume une cigarette, je suis assise en robe d’été sur le canapé rouge.

Une feuille d’olivier et un verre rosé, inondés de soleil et de fumée me font espérer qu’il n’est pas terminé, ce cher Été…

L’Été et son soleil chaud, ma cigarette et ses volutes de fumée, je les voudrais sans fin…

Figer la beauté d’une fin d’été… Je l’avoue comme c’est fou quand la douce poésie de la vie revient chez moi dès que des rayons de soleil se posent là et éclatent par débris sur un verre de vin, un coin de table, un instant suspendu.

Pour moi la vie commence sans date, ni âge mais seulement dans ces instants lents, je voudrais m’y baigner comme dans la mer Méditerranée, ces contrées langoureuses réchauffent mon coeur grand d’amoureuse.

Je partirai chercher dans une quête insensée un été qui ne s’achève jamais.

Je fumerai quoiqu’on en dise mes cigarettes à la chaîne pour célébrer à ma guise, dans les mouvements chaloupées, une danse exquise d’un chant d’Orient, lointain et lancinant.

Et je partirai l’Hiver quitter tous les quais des métros des adieux des grises mines pour trouver ma paix d’un été retrouvée.

Rires illuminées, vie de chat tranquille,  je veux croire ce soir que l’Été, sera toujours là mon Idylle…

 

faire ce qu’il me plait

“Il ne s’agit pas de vivre et d’écrire, mais de vivre-écrre et de : écrire-vivre. C’est dire que tout ne s’accomplit et même ne s’éprouve (ne se comprend) que dans un cahier” Marina Tsvetaeva “Il ne s'est rien passé tant qu'on ne l'a pas écrit" Virginia Woolf Ce blog est un carnet de survie, pour retenir l’instant suspendu, les rêves de vie et de poésie sauvage. Mes instants et rêves de vie se sont envolés dans des trains au hasard de mes destinations, dans des voitures la nuit étoilée sur les petites routes de campagne, dans les bulles de champagnes et les volutes de fumées, les premiers je t’aime et les baisers volés, dans la solitude d’une chambre de vacances les soirs d’été, les premiers printemps de l’ivresse des amours pour toujours et des musiques mélancoliques, les aubes des fugues et les beaux jours nostalgiques. Mes biens sont immatériels. Il ne restera rien de mon passage. Je n’ai pas capitalisé. J’ai cumulé les heures, dépensé les heures, jeté les heures par les fenêtres, train, chambre adolescente, refuge des rêves infinis, pour le plaisir d’une seconde, la beauté d’un instant. Seul un hommage à ces instants suspendus vaudra ma peine.

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